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Si longtemps que je néglige ce blog, alors qu'il y aurait tant à dire, à raconter, à explorer. C'est que j'ai l'impression d'avoir sombré au fond d'un trou, ou d'un océan de médiocrité. Alors bon, je ne me sens pas trop d'attaque en ce moment pour aborder des sujets un peu intéressants, un peu complexes.
Cette situation est le résultat de la nausée quotidienne que je vis au boulot. Je ne m'étalerai pas ici sur les raisons, les histoires, les difficultés, tout ça. Parce que ça n'a pas d'intérêt. Parce que je n'en ai pas vraiment envie. En plus, je n'ai plus les cours pour me "tenir" intellectuellement et moralement. Alors bon voilà, j'ai fini par craquer.
Arrêt de travail d'un mois, pour la première fois de ma vie. Je culpabilise encore, mais depuis vendredi, la pression est relâchée, et je me rends bien compte que je n'avais plus le choix. Il me fallait arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Avant d'aller trop loin.
Non, "ils" ne m'auront pas. Non, "ils" ne me la briseront pas, ma "forte tête" (vieil air connu). Justement, il était grand temps que je songe à me préserver. Pour me reconstruire tout doucement, retrouver petit à petit un peu de confiance en moi.
Après, il n'y a pas trente-six solutions : il faut que je change de boulot. C'est vital. Pas seulement changer de poste. Filer de là, me débarrasser définitivement de cette ambiance merdique, de cette culture d'entreprise détestable, de ces petits esprits étriqués.
J'étais tellement comme en apnée que je n'avais même pas réalisé que je dormais d'un sommeil agité rempli de cauchemars. Sans parler de ma santé physique qui n'est pas brillante ... le moral joue sur le physique, et vice versa. Il est temps que je me soigne et me repose.
Voilà, je fais enfin une pause. Quand j'aurai retrouvé un peu d'énergie, je la consacrerai à trouver un autre boulot. Et l'envie reviendra. Et j'aurai mille choses à raconter ici, si, si ! Le monde agathien n'est pas mort, il panse juste un peu ses blessures.
A tout bientôt !